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Vasa Meumeu

Ce rêve de toujours s’est donc réalisé, et je suis content de l’avoir fait, car si le résultat n’est pas extraordinaire, l’objectif était de pouvoir finir sans être trop défait.
Ne pouvant me libérer depuis le lundi pour partir avec les autres skieurs du Val de Morteau, ( qui en passant ont réalisé des performances remarquables) Jean François et moi avons donc décollé de Paris le vendredi matin...

Un album photo : ici

Notre groupe et nos accompagnateurs de Coureurs sans Frontières étaient tous bien sympathiques. Nous avons passé un très bon week end.
Depuis Stockholm, encore 300 km de minibus pour rejoindre Mora ( lieu d’arrivée de la course) puis Orsa où se trouvait notre hôtel( 15 km). Un arrêt de nuit au tremplin de Falun sur le parcours où se déroulait un concours de saut.
A Mora pas de neige autour de nous, donc on se demandait où on allait skier. Certaines valises et skis du groupe s’étaient perdues à l’aéroport, et ne sont arrivées que le samedi soir, d’où le stress chez certains, et pourtant nous étions avec Air France. Le sac de nos coatchs également avec tout le matériel de fartage.
Jean François partait en 6ième ligne et moi en 10ième ligne, donc la dernière, mes résultats de courses étant trop vieux, comme le bonhomme. Avec le résultat de la Trans de cette année, j’arrivais à obtenir une 8ième ligne, comme beaucoup d’autres en faisant la queue comme toujours à la Vasa, comme pour avoir les dossards le samedi ou à l’aéroport. Cela n’a pas servi à grand-chose, car en arrivant le matin de la course, la ligne était complète et je me suis mis tout derrière cette ligne. Les coureurs doivent coucher sur place ou se lever encore plus tôt que nous ? Les organisateurs avaient dû ramener pas mal de neige pour l’arrivée ces jours ci, et il a neigé un peu pendant la nuit heureusement.
Fartage le samedi soir au klister Start Wide universel et rouge universel sur une base Start mais ce tube éclaté m’a joué des tours car j’en ai mis à peine trop, et j’ai crayonné à l’argento à l’ancienne avant le départ. La neige fraiche retombée pendant la nuit, non retracée au départ et les flocons pendant la course m’ont fait botter après la grande montée.
Pourtant le dimanche, lever à 2h15, petit déjeuner à 3h, et départ en bus de location à 3h30 pour Mora depuis Orsa, pour prendre les grands bus de l’organisation, qui devaient nous conduire à partir de 4h du matin pendant 2h au départ de la course. Dans la forêt, au bord de la route là la neige était présente en grande quantité.
A Sälen, les organisateurs n’avaient pas retracé l’aire de départ ce qui est rare, et une bande sur notre droite n’était pas occupée, personne n’osait s’y mettre de peur de botter.Je pensais que c’était interdit. Plus tard, juste avant le départ, une partie de la ligne 9 et 10 s’y est engouffrée, et j’ai regretté de ne pas avoir tassé avec mes pieds un emplacement pour mes skis, ce qui m’aurait fait gagner au moins mille places au départ, plutôt que d’être en fin de ligne 8.
Bref c’est une erreur, et le départ donné je n’avançais pas du tout. Une ½ h pour faire 2 kms et 2h pour faire les dix premiers kilomètres. J’enviais à ce moment là ceux qui partaient dans des lignes plus avantageuses. Ajoutez à cela plusieurs cm de neige glacée sous les skis et il a donc fallu comme certains s’arrêter pour enlever difficilement tout cela et crayonner à nouveau à l’argento, car je n’avais pas de poussette dans la poche. Là le peu de skieurs qui restaient derrière sont donc passés, mais je n’étais pas le seul à botter.
Ensuite, j’ai donc mis le turbo et commencé une remontée d’enfer sur une piste sans trace, ce qui est super motivant, mais difficile car pas habitué à skier sur une piste de skate en classique. L’impact du nombre avait tout effacé, et nous croisions un moto neige qui essayait de refaire avec bien du mal une trace à certains endroits. Cela était plutôt un champ de labour à certains endroits et il devait souvent s’arrêter car ça faisait des blocs sous la machine. Parfois cela allait mieux, allez savoir pourquoi ?
Mais ils étaient si nombreux devant, que ce n’était pas suffisant pour espérer bien se classer, d’autant plus que les skis crochaient à nouveau de temps en temps et certains skieurs chutaient souvent.
Boisson et alimentation à chaque ravitaillement, donc pas de crampes ni de fringale. Mais les ravitaillements ne sont pas aussi copieux qu’à la Transju.
Pas autant d’ambiance qu’à la Transju sur le bord des pistes, pas d’orchestres ni de cloches , aussi à l’arrivée, mais j’était content de finir pas trop défait à la nuit après 10h 24 de ski.
En effet je n’ai jamais fait plus de 3h à l’entraînement. Seuls les trois derniers kms m’ont semblés longs, car plus aucune glisse sous les skis que j’avais fartés en glisse en hf8 et hf10 crayonnés en stream new Toko juste avant le départ, n’ayant pas de cera. Jean François termine à plus d’une heure devant moi, et quand aux autres skieurs du Val de Morteau, respect aussi, car tout en glisse il fallait avoir des bras costauds. D’ailleurs ça a marché ! Bravo à eux !
Heureusement notre accompagnatrice Hélène nous attendait en minibus pour rentrer au plus vite à l’hôtel, et lundi matin après 300 km de bus nous reprenions l’avion pour Paris. Joel notre accompagnateur qui partait en deuxième ligne avait bien couru et se reposait un peu pendant ce temps là. J’aurais bien aimé revoir les autres Mortuaciens là bas, mais cela ne s’est pas fait, il y a longtemps qu’ils étaient rechangés.
L’an prochain, avec Jean François et d’autres, on ira faire la Marcialonga ! ( 70 km en Italie).

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